Aujourd’hui j’ai testé…le téléphone rose
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Et non. Le téléphone rose n’est pas mort.
Souvenez-vous, le téléphone rose. Cette invention du 20è siècle, qui était à son apogée à la grande époque du Minitel – qui lui, s’est éteint depuis for longtemps.
Si vous êtes aussi insomniaque que moi, vous aurez noté, que même avec la féroce concurrence du web et de ses indénombrables sites de porno gratuit, les publicités nocturnes ne sont constituées que de charmantes hôtesses vantant leur disponibilité permanente 7 jours/7 et 24h/24 – « Appelle-moi tout de suite, je suis seuuuuuuuule. » – afin d’assouvir toutes sortes de fantasmes.
Charme Tel Rose, par exemple, vous propose un répertoire de « cochonnes (…) qui t’attendent pour te faire prendre ton pied. »
A mon grand étonnement, le métier d’animatrice de téléphone rose est donc loin d’avoir « raccroché ». Il reste d’ailleurs un vrai business pour certaines d‘entre elles, qui parfois mère de famille – comme Mélisandre et Cléo – ou parfois pour mettre du beurre dans leurs épinards, se sont lancées en mode solo/auto-entrepreneur.
Par curiosité, j’ai – naïvement – demandé à mon cher et tendre, s’il avait déjà été coutumier de ce type de service.
Lui : « Bien sûr que non. C’est comme allez aux putes ! »
Moi : « Mais… Tu as déjà été aux putes. »
Lui : « C’est l’heure de l’apéro. »
Une bouteille de rouge et une bouteille de rosé pamplemousse* – oui, je suis une petite joueuse – plus tard, il est plus loquace.
« J’ai un pote – évidemment ! – qui s’en ai déjà servi, mais uniquement parce que sa copine n’était pas là…. »
Je ne vais pas vous retranscrire tout le dialogue/brainstorming/débat, qui a suivi – avec SMS de différents amis pour concertation, mais simplement vous exposer les grandes lignes qui en sont ressorties.
De son point de vue, le téléphone rose, pourquoi pas…
– Pour se détendre et évacuer le stress : une voix sensuelle et un dialogue érotique. What else…,
– Pour se sentir moins seul : un moment d’intimité partagée pour les grands timides/moches en quête de compagnie ou faire tomber l’excitation, en cas d’absence de sa moitié (comme son « pote »),
– Pour réaliser un fantasme de façon virtuelle : tous les fantasmes n’ont pas vocation à être réalisé dans le monde réel,
– Pour réaliser un fantasme hard de façon virtuelle et anonyme : urophilie, zoophilie, scatophilie,…
– Pour flirter avec l’infidélité sans tromper pour autant (seriously ?..)
– Pour être plus créatif et faire travailler son imagination,
– « Et parce que c’est quand même plus agréable que de se branler seul devant son ordinateur. Même si moi, tu sais que je ne me branle pas. »
Conclusion
Pour quelqu’un qui n’y a jamais eu recours, il a soudainement beaucoup d’arguments, vous ne trouvez pas ???
Plus sérieusement, pour certaines âmes en peine, le téléphone rose s’apparente aussi à SOS Amitiés, comme le raconte Ludo. Donc, so be it.
A mon sens, tant que l’on reste loin de la dépendance et l’addiction – et qu’il paye ses factures de téléphone lui-même -, je n’y vois aucune objection.
J’ai beau me transfigurer en amazone assoiffée de sexe crépuscule venu- comme j’ai pu vous le conter ici -, je ne fais pas TOUT pour autant. Alors mon chéri, si tu veux virtuellement sodomiser un petit – ou gros – cul, please be my guest.
*l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération 😉