Aujourd’hui j’ai testé : Être une cougar – Episode 2
Ce billet est plus long que mes posts habituels, installez-vous confortablement.
Pourquoi Être une cougar – Episode 2 ?
Parce que ce n’est pas la première fois qu’un adonis parvient à se glisser entre mes cuisses dans mes filets. Je vous en parlais ici.
Je ne peux les blâmer, mon charme juvénile ne connait pas la discrimination, il opère sur tout le monde, sans distinction d’âge, de race, etc. 😉
Laissez-moi vous comptez l’histoire de ce jouvenceau, qui m’a perdu, aussi vite qu’il m’avait conquise.
Nom : je ne serais pas si cruel
Prénom : Julien (afin de conserver l’anonymat du jeune freluquet, le prénom, cette fois, été changé – ou pas 😉
Âge : 26 ans (oui je sais…)
Situation : en concubinage avec ses amis et la boxe (découvert par la suite, à mes dépens…)
Profession : pas très importante, mais située à 6 min de mon humble demeure (commode, n’est-ce pas, gnacgnacgnac)
Avant
Tous les jours, il est là. Sur mon chemin. Posté devant son lieu de travail.
C’est certains, le bougre connait avec exactitude mes heures de passage, le matin, puis le soir.
Il ne fait aucun doute pour moi qu’il est jeune. Bien plus jeune que moi.
Il ne fait aucun doute pour lui que je suis – à quelques années près – aussi jeune que lui.
Un jour d’été, fraîche et dispose, je m’arrête. L’idée étant de récompenser de mon sourire ravageur et de quelques mots sympathiques, son acte de courage quotidien.
Nous discutons. Nous rions, même. Je ne me suis en effet pas trompée, il est très jeune. Je me laisse charmer malgré tout. Nous convenons d’un dîner dans la semaine.
Pendant
Malgré l’obsession liée à son jeune âge – f*** it ! after all –
ne nous voilons pas la face, je passe une excellente soirée. Le courant passe très bien. Je suis bluffée par la normalité de ce date, car c’est bien ce dont il s’agit. Un dîner, un verre, retour à la maison. Je décide même de ne pas l’embrasser ce soir là, histoire de faire durer le plaisir (et surtout de crier une 10aine de fois seule chez moi, au calme, « Woman ! Tu as 10 ans de plus que lui, ma chérie ! 10 ans ! Seriously ??!! »). Les jours suivants ressemblent à ce 1er soir. Simple et agréable.
Son jeune âge, je me le prends en pleine poire, cette nuit où il a débarqué chez moi…. en survêtement (rédhibitoire, le survêtement en théorie, tout comme le sac à dos ndlr). Nous sommes alors très loin du costume de jeune conseiller immobilier (oups ! :P) aux dents longues, dont il se revêt la journée. Mais c’est aussi cette nuit là, qu’il me touche pour la première fois.
A ma grande surprise, je frémis, je palpite, je frisonne. Je m’oublie entre ses lèvres exquises. Je perds pieds entre ses mains expertes (pour son âge quoi…).
Nos étreintes sont enflammées, sans fin. Avec moi, normal en même temps.
Le début de cette relation est tout aussi passionnée – le moindre effleurement charnel provoque effusions de lèchements, baisers, caresses, mon évier s’en souvient encore…– qu’elle est d’un cliché déconcertant (c’est un compliment).
Comment est-ce possible ? Je n’ai plus l’habitude, j’en suis presque déstabilisée.
Cette façon dont il soulignera quelques jours plus tard la 1ère – très courte – nuit où nous nous endormons blottis l’un contre l’autre est simplement a-do-ra-ble.
Puis
C’est le drame (j’exagère un peu, mais j’aime bien le dire héhéhé).
Julien disparait physiquement. Oui, physiquement. Car en pensée, il est là.
Nous nous parlons. Tous les jours. Par sms.
Ce n’est pas faute de demander :
Moi : « A part ça, ta petite gueule, je la vois quand ? » (oui, c’est ma façon de demander)
Lui : « J’ai repris la boxe de manière intensive, je suis KO en ce moment, mais je t’appelle demain. »
Moi : « J’ai oublié ta gueule, ça se passe comment ? » (oui, c’est ma façon de demander)
Lui : « On se fait un truc dans la semaine, t’inquiètes. »
Voilà le type d’excuses auxquelles j’ai droit. Et ce « T’inquiètes ! ».
Si, je m’inquiète. Ou plutôt, je suis sceptique.
Parce que je n’ai pas signé pour une relation Tinder*.
Je laisse ces bs** aux générations Y, Z ou whatever…. J’ai passé l’âge.
Tu ne souhaites plus me voir ? Dis-le. End of story.
Le pipeau – pour en avoir pas mal joué – c’est so 2003 sérieux.
En plus, qu’un pénis ne me désire pas plus que cela ? C’est incompréhensible, révoltant. Le monde va mal. Avec toute la modestie qui me caractérise, je n’ai jamais connu ça.
Amber…on n’en a jamais assez, on en redemande.
« Ce n’est pas contre toi », me répète-il.
« Tu n’es pas un plan cul, sinon on se verrait plus souvent voyons », se justifie-t-il (sur ce point, il n’a pas tord…).
« J’ai simplement envie d’y aller tout doucement », rétorque t-il à une autre occasion.
Mais « aller » où ??? Et à ce rythme-là anyway, tu ne vas nulle part…dude.
Et « doucement » ??? Ca veut même dire quoi ?! C’est bien un truc de babtou ça.
Quand tu parlais de passer un shabbat avec ta famille.
Moi, je ne disais rien.
Quand tu parlais de me présenter à tes potes.
Là encore, moi, je ne disais rien.
Bref.
En quelques jours, il a eu raison de ma –non légendaire – patience.
En quelques jours, je n’ai plus reconnu le jeune homme qui m’avait charmé.
En quelques jours, il est passé d’un jeune homme confiant et sûr de lui, à un damoiseau perdu, qui ne sait pas ce qu’il veut et surtout qui ne fait pas ce qu’il dit.
26 ans quoi.
Après…
Tous les jours, il est toujours là. Sur mon chemin.
Par contre, posté devant son lieu de travail, il n’est plus…
Conclusion
Ne me demandez plus pourquoi je n’attrape que des vieux…
The End.
* une relation Tinder est un type de relation propre à cette génération perdue – peu importe la lettre – qui ne communique que par sms ou par site de rencontres, comme Tinder. Leur technique de drague favorie ? Se cacher derrière un écran…
** bs : abbréviation du mot anglais bullshit = conneries