Aujourd’hui j’ai testé… « Sous les jupes des filles »

Well j’aurais mieux fait de me contenter de ce qu’il y a sous la mienne…
Les filles dans ce film sont pires que des bonhommes ! Vous l’aurez compris, pour le coup, ce n’est pas un compliment.

Sous-les-jupes-des-filles
— ATTENTION SPOILERS —

Femme de caractère, qui a réussi professionnellement = femme seule ? Pffff.
So 80’s. C’est déjà désolant de voir ce genre de cliché persiste, alors que ce soit le point de vue d’une femme sur les femmes. It really sucks.

Personnellement, je n’ai pu m’identifier à aucun personnage.
Je couche avec des hommes mariés – et ça ne me pose pas de problèmes – je ne souhaite ni mari, ni enfant, mais ce n’est pas pour autant que je suis une hystérico nympho qui passe mes soirées soit en manque et totalement excitée, soit à me lamenter que personne ne veuille de moi – c’est moi qui ne veut de personne anyway. Nuance.

Et puis l’autre… 27 ans et déjà maman de 4 gosses ?!
Elle est Témoin de Jéhovah ou quoi ?

C’est malheureusement une galerie de portraits caricaturaux et invraisemblables : la lesbienne, qui pour une fois dans un film français, est ultra féminine, s’avère être une serial fuckeuse en puissance ; la femme de plus de 30 ans qui ne jouit pas – seriously ??? – la nana super jolie, mais incarnation de la « maladresse flatulente » ; la femme trompée, mais attention tout le monde le sait, sauf elle ; où la pseudo cougar qui vit mal son avancée vers la ménopause – est-ce qu’on pourrait veillir sainement dans les films de temps en temps s’il vous plaît ??
On se demande presque ce que certaines font là aka les personnages de Julie Ferrier et d’Alice Belaïdi…

Là où j’en veux énormément à Audrey Dana, c’est que sur le papier, ce film, c’était excitant, c’était une idée géniale. Magnifaïque comme dirait notre chère Christina !
Elle ose, elle y va, elle veut tout dire crûment, sans détour.
Un Sex and the City à la française eventually ! Depuis le temps qu’on l’attend, pardi !

Mais… OMG Audrey… c’est way too much !
Le résultat est crade, vulgaire, degueu. Dès la 1ère scène, tu m’as perdue ! Beurrk !
Sans compter les Baise-moi, Défonce-moi et autres bite, cul, chatte à répétitions et les envolées de type « Tu es belle ou c’est moi qui ovule ? » ou « À se demander si ce n’est pas un refuge pour salope cette immeuble. » qui fleurent bon la recherche de la réplique cinglante que tout le monde répètera au boulot le lendemain.
 
Conclusion
Ai-je vraiment besoin d’en rajouter ?
Au moins, elle aura essayé, n’est-ce pas.

PS : Et le coït dans les buissons du parc – avec 15000 mioches autour en plus, bravo – on en parle ? So 80s…