Aujourd’hui j’ai testé… Le défilé Rick Owens Spring/Summer 2016

J’ai toujours eu beaucoup de respect pour le fashion designer Rick Owens.

Rick Owens
Certes, je ne suis pas forcément fan de ses créations. Cependant j’ai toujours supposé qu’il aimait les femmes. Car la femme selon Rick Owens est une amazone : une femme forte, puissante et libérée.

Nous sommes en plein dans la Fashion Week parisienne (défilés Prêt-à-Porter Printemps/Eté 2016, pour ceux qui suivent ;)). A cette occasion, l’homme à l’allure indienne a – une nouvelle fois – frappé fort dans sa conception du « buzz-défilé ».

Après les danseuses de steps survoltées en 2013, après avoir dévoilé le sexe de ses mannequins masculins en Janvier dernier, mini pyramides humaines, corps sanglés, entremêlés, tête bêche, cul par-dessus tête, harnais et sangles, tel était le concept proposé par le designer.

Honnêtement, sur le moment, je ne peux qu’avouer mon scepticisme.

La féministe qui sommeille en moi n’avait absolument pas été touchée par cette interprétation de – justement! – je ne sais quoi. (genre « vous pouvez répéter la questiiooooonn ? »…kind of reaction, u know…ou « je n’ai pas compris l’histoire qu’il voulait raconter », comme pourrait commenter un jury MasterChef…)

Après avoir tourné 7 fois ma langue dans ma bouche –ce qui m’arrive peu – et chercher any signe/explication/interprétation du prophète Owens – LOL -, vous trouverez ci-dessous le fruit de mes recherches.

Voici ce qu’il dit dans son communiqué : «Cette collection est intitulée Cyclopes – une créature mythologique, formidable, avec une vision précise. Qui parmi nous, ne saurait apprécier ce type de description ? Dans le défilé homme qui portait le même nom, la vision était violente, agressive. Pour les femmes, je la vois comme relevant plutôt de la nourriture, de la sororité/maternité et de la régénération : des femmes qui élèvent des femmes, des femmes qui deviennent femmes, des femmes qui soutiennent des femmes. Un monde de femmes que je connais peu, que je ne peux qu’essayer de divertir à mon humble façon.» Les sangles et des harnais, eux, «peuvent relever de la contrainte, mais n’ont ici à voir qu’avec le soutien et le bercement»

Vu comme ça. Bon. Ok.

Et vous ? Qu’en avez-vous pensé ?